Sur les Sept Merveilles du monde antique, six ont été détruites. Preuve de la fragilité du patrimoine. La faute à la nature comme le tremblement de terre qui a engloutit le phare d’Alexandrie, ou à celle des hommes comme l’incendie du temple d’Artémis ou les destructions archéologiques à Babylone pendant la Guerre d’Irak.

Comment conserver les vestiges restant ? Faut-il faire revenir les pièces éparpillées dans les musées européens sur leur site d’origine ? Faut-il reconstruire (anastylose) les monuments comme cela fut le cas à Babylone pour des raisons de propagande, se contenter d’en voir des répliques approximatives au cinéma comme pour le phare d’Alexandrie ?

Au-delà de la découverte de merveilles de l’architecture antique, la série propose une réflexion sur la notion d'héritage culturel des monuments disparus. Une des solutions à découvrir dans la série : la reconstitution numérique. Une démarche qui permet de faire converger science et imaginaire mais aussi de créer de l’interactivité en proposant aux visiteurs une nouvelle immersion dans l’Histoire.

Des découvertes dans les musées européens nous proposent de découvrir des vestiges disséminés grâce à l’intervention de conservateurs. Les documents numérisés permettent petit à petit de reconstituer le puzzle virtuel grâce à ces échanges entre les différents cotés de la Méditerranée.

■ Des cités et sanctuaires recréés à partir des données archéologiques, de pièces de musées et de vestiges au sol.

De nouvelles applications informatiques et l’augmentation de la résolution des capteurs photographiques et vidéo permettent aujourd’hui d’emporter le spectateur dans un univers très réaliste. Scènes du passé et vues du présent se mêlent dans une troublante mise en scène où les paysages et les activités humaines sont le fil d’une Histoire retrouvée.

Les découvertes archéologiques nous permettent d’avoir une vision plus complète et précise des cultures antiques et de leurs architectures. Les progrès de l’image de synthèse arrivent à un rendu très réaliste en HD et ouvrent de nouveaux outils de réalisation. La disparition de la quasi-totalité des 7 merveilles dès l’Antiquité a laissé peu de vestiges mais a généré de nombreuses énigmes.

■ Rigueur scientifique et part d’imaginaire

L’apport de détails (statues, végétation,…) et des textures (murs, décorations,…) est le résultat de recherches et prises de vues sur les sites archéologiques et les musées. Les animations s’accordent une part de création pour les parties inconnues des bâtiments et leur mise en scène fait également appel à l’imaginaire des différents artistes ayant proposé leur vision des merveilles.

 

 

 

Avec l'archéologue danois Poul Petersen
dans les sous-sols d'Halicarnasse sur la piste du
tombeau de Mausole.

Archéologie comparée

La tête du dieux Hélios retrouvée dans la ville de Rhodes est-elle semblable à celle monumentale du Colosse construit en bronze ? Sa numérisation en 3D nous aide à imaginer les traits d'une des plus mystérieuses des 7 Merveilles.