Civilisations disparues,
patrimoine oublié ?
Sur sept Merveilles du monde antique, six ont été détruites.
Preuve de la fragilité du patrimoine. Faute à la nature
comme le tremblement de terre qui fit sombrer le
phare d’Alexandrie,
où destruction par les hommes comme l’incendie
du temple d’Artémis
ou encore les dégats de la Guerre d’Irak à Babylone.
Comment conserver les vestiges restant ? Rassembler ceux éparpillés
comme les restes du Mausolée d’Halicarnasse ? Faut-il
reconstruire (anastylose) les monuments, comme cela est envisagé pour
le temple d’Artémis à Ephèse ? Ou
se contenter de les admirer ponctuellement au cinéma avec
plus ou moins d’anachronismes comme pour le phare d’Alexandrie
?
Les nouvelles technologies ouvrent aujourd’hui la possibilité de
recréer les merveilles disparues de l’Histoire.
En s’appuyant sur l’aide des archéologues,
d’historiens et d’artistes, nous pouvons proposer
des images réalistes sur le riche patrimoine historique
de l’espace méditerranéen.
Autant dans les sites archéologiques, les musées
que les établissements scolaires, la possibilité de
voir et de visiter ces monuments disparus est ouverte. Une modeste
contribution pour réhabiliter un patrimoine commun à l’humanité et à son
histoire.